Gaaaah. (Onomatopée signalant un soulagement et une béatitude extrême ). Ça faisait deux semaines quand même que je me disloquait mentalement et physiquement à force de devoir m’écorcher la peau des yeux sur des feuilles a petits carreaux afin rendre des essais und dissertations und moult exercices que je me casse les cotes à faire tout bien, à taper a l’ordi et que finalement le prof ne ramasse et ne note pas. Spasmes rageux.
Deux semaines ou je me dit que samedi a la fin des cours je me jette sur mon lit et je comate pour rattraper les 18 heures de sommeil et me reconstituer les cellules comme les pokémon dans leurs pokéball.Seulement moi ;quand Galliane me propose de passer deux nuits a Colmar-beach parce que ses parents sont a Marrakech , moi je dit oui. Parce que ça veut dire que pendant trois jours et deux nuits je ne suis plus une pauvre paysanne qui habite dans un petit patelin paumé dans les contrées obscures de l'alsace profonde, ou des fois, tu captes la connection allemande (et ou des fois tu capte quedal et si tu veux avoir du réseau quand tu telephones tu dois te pencher et te mettre dans des postures bizard– c’est pour ça que je préfère les sms, mais faut pas le repeter) .
Bon, vendredi on etait sage et on s’est pas couché pas trop tard. Déjà parce que le lendemain on avait cour.
Et aussi parce qu’on a eu la bonne idée de commencer à regarder Amytyville parce que galliane me disaist t‘inquiète c’est trop marrant , c’est qu’une pâle copie de Shining, ça fait même pas peur. Seulement moi, il suffit que y ait la petite mélodie stressante qui annonce qu’il va y avoir de l’hémoglobine ou un fantome (ou les deux a la fois) pour que je me mette à fermer les yeux et à serrer très fort le coussin que si il était vivant il serait déjà mort 36000 fois par strangulation. Et des fois je me dit, merde, un film sans petite mélodie stressante, ça fait pas peur, un film sans mélodie a faire pleurer un oreiller, ça fait pas chialer (ça a même plutot l'air débile).
Bref, j'en reviens au film d'horreur. En fait au début c’était moi qui voulait pas le regarder et finalement c’est elle qui a proposé d’arrêter. (peut être parce qu’elle avait les tympan percé par mes cris très « je viens de découvrir un cadavre sanglant sur le carelage de la cuisine »)
Sauf que voila, on se retrouvait avec une accumulation des termes suivants:
la maison de galliane est super grande,
+ il faisait tard
+ il faisait noir
+ abscence de parents et son frère est sorti avec un pote a lui
scénario film d’horreur
Donc pour avoir un peu moins peur des reflets dans la glace , des baignoires maléfiques et des caves ou sont emmurés des cadavres datant du 17 eme siècle, on s’est purgé l’esprit avec des dessins animé (american dad) et au lieu de dormir dans le studio aménagé dans son sous sol on a dormi tête bêche dans son lit une place au premier étage. On était un peu serré, mais au moins on avait pas peur. + abscence de parents et son frère est sorti avec un pote a lui
scénario film d’horreur
Samedi par contre, c’était autre chose. Déjà j’avais pas à me lever trop tot et surtout, surtout j’ai découvert ce que c’était que de partir seulement 10 minute avant le début des cours tout en arrivant à l’heure. Ensuite pour la première fois de ma première vie j’ai pu dire « oui je serait aux incos a 15 h » quand on me l’a proposé a la fin des cours ( a midi) .
Sinon en dehors de ça la soirée ça resemblait à ça. Vers 19h avec galliane on va chez nathan pour manger des pates égoutée dans la passeoire mythique ou arthur avait dégobillé il y a fort longtemps et ou godot avait égouté des pates juste après, même que y a quelqu’un qui a dit « tien ça a un petit gout de citron, c’est sympa » (Mais maintenant elle est propre la passoire, je te rassure). Puis direction chez émilie a pied dans le noir et dans le froid glacial de l’oural colmarien jusqu'à ce que simon nous propose gentillement de nous amener en voiture.
Puis une fois garé et descendu de voiture, en cherchant l’appart d’émilie j’essayait de nous défendre et d’expliquer que c’est normal si galliane et moi on a eu peur après le film d’horreur. Que faux,faux c’est complètement faux, on est pas des tafioles , que d’abord je suis une dure à cuire j’ai peur que des arraignés, du noir de la mort, de la vieillesse, de la maladie et des piqures, mai qu’en dehors de ça j’ai peur de rien. Puis de voir tout mes arguments en béton tomber à l’eau en m’effrayant bruyemment quand émilie à répondu a l’intephone (je m’y attendait pas, je pensait que ça allait faire bzzz et que la porte allait s’ouvrir ). Et de me justifier par «Non mais jte jure on aurait dit que le mur il parlait ! » . La j’étiat encore sobre hein.
En tout cas aqua mit chicha ça fait de belles perles, que j’ai eu du mal a noter, et que ce matin j’ai eu du mal a relire. Car oui, j’ai essayé de prendre en note tout ça. Quand j’y repense on rigolait tous à chaque coin de phrase (si ça se dit), donc on pourait s’imaginer qu’il y avait plein de perles notoire a noter, mais en fait des fois c’étiat juste des blagues à la romain c’est à dire « Ouai, c’est comme en été, les tong ! » qu’on pourait plus qualifier de phrase n’ayant rien a voir dans le contexte de la discussion que de blague, mais qui sur le coup de la chicha semblait très hilarante.
Puis on a décidé d’y aller avec galliane. Moi je pensait déjà au lit une place bien douillet et bien chaud, mais galliane voulais aller au n8, et comme je suis quelqu’un qui ne sait pas dire non je n’ai pas pu dire non. (I'm not a push-over.) Au final on est pas resté très longtemps et on a finit par rentrer aussi vite que permettent des chaussures a talon mélangé à quelques verre de malibu ananas et de hoogarden .