"Et voila. Maintenant le ressort es bandé. Cela n'a plus qu'a se dérouler tout seul. C'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne le petit coup de pouce pour que cela démarre, rien, un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue, une envie d'honneur un beau matin, au reveil, comme quelque chose qui se mange, une question de trop que l'on se pose un soir.... C'est tout. Après on n'a plus qu'a laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C’est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence au commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur – et on dirait un film dont le son s’est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n’est qu’une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence...(...)
Et puis, surtout, c’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur le dos, et qu’on n’a plus qu’à crier, – pas à gémir, non, pas se plaindre, – à gueuler à pleine voix ce qu’on avait à dire, qu’on n’avait jamais dit et qu’on ne savait peut-être même pas encore."
(avec Mozilla Firefox, mes fautes sont soulignées, c'est désagréable)
La rentrée approche (pour me démarquer de ton "les vacances se terminent"). Et j'ai peur. Peur de ne pas être capable de faire une dissert, de ne pas trouver des gens sympathiques, de ne pas adopter une attitude convenable (exactement comme toi qui ne sait pas comment tu veux te montrer), toussa.
Je suis obligée de me déconnecter d'msn parce qu'une amie d'enfance est venue me parler, parce qu'on s'est croisées aujourd'hui, et je n'ai rien à lui dire. Je suis dans ma période "je regrette mon attitude avec certains/ d'autres me manquent" et pour autant, quand l'un d'eux (ou quand moi-même) essaye de renouer... ça ne marche pas. Et ça me rend encore plus triste.
J'ai une amie qui a 7000euros (oui, sept mille) de bourses. Je ne sais pas si c'est une bourse mensuelle... Et encore une fois j'étais énervée, sachant que je ne suis pas boursière.
Enfin enfin.
Bisous bisous.