C'est quand même marrant la tendance qu'on les gens a me dire que je suis trop petite quand ça les arrange. Heureusement, tout ça c'est terminé avec l'arrivée des 18 ans, soit 568 024 668 secondes (ça fait tout de suite plus yeah). Que ce soit les histoires dans le noir que je ne pouvais pas écouter parce que après je ne voulais plus dormir toute seule (rien n'a changé depuis) ou l'alcool (beaucoup de choses ont changé depuis).Maintenant quand une personne d'un certain âge me dit"c'est pas de ton age" j'en conclu "c'est pour les vieux" et non plus "tu es trop jeune". Alors je suis contente, mon égo n'est plus blessé, au contraire, c'est plutot l'autre qui cache derrière cette phrase qui se veut blessante des problèmes qu'on ne crit pas sur les tois, comme les fuites, les rides la ménopose et autre choses qui me font aussi peur que 28 semaines plus tard.(film)
D'ailleur je ne comprend pas pourquois on dit "si jeunesse savait, si vieillesse pouvais", ou encore "on ne comprend le mot jeunesse qu'a partir de trente ans". Je sais très bien ce qui m'attend. Je sais que lorsqu'on atteind un certain age, on perd ses capacités, qu'on s'en rend compte. Je trouve que c'est ça le pire. Voir des petites minettes faire comme si la dame agé a coté d'elle ne l'a jamais été. C'est ça le plus douleureux.
Sans compte le fait qu'on sait qu'on se rapproche de plus en plus de la fin du rouleau, sans savoir exactement quand on va atteindre le tube en carton (comme pour le papier vécé, tu sais ) . Et c'est ça qui fait le plus peur. Savoir que tu vas mourire. Tu n'as pas peur de la mort, (en dehors de la mort des autres) mais plutot du vecteur mort. De la façon, de "comment ça va surgir". Lent ou rapide. Douleureux ou inconsciemment.
C'est ça la problématique je trouve. Jeune ou vieux on a aucune garantie de vie. Même si la probabilité de mort augmente en vieilssant avec l'accumulation de facteurs pouvant entraîner la mort. Alors quand on est agé, (mais vraiment agé, je veux dire 60, 70 c'est pas agé de nos chours) on fini par attendre, et en profiter, faire des choses qu'on a jamais osé faire. Tandis que les jeunes doivent en même temps dealer avec le fait qu'ils ont (normalement) une longue vit devant eux, avec le fait qu'ils doivent s'entretenir et assurer cette longue vie, und avec le fait qu'ils doivent profiter de leur jeunesse.
Ce qui est presque impossible, car profiter, pour moi, ne colle pas avec entretenir. Profiter tout en s'entretenant c'est ne pas profiter au maximum. Ce qui laisse a la vieillesse le soin de faire ce qu'on a pas pu faire. Pas faute d'envie ni d'imagination. Ça je ne leur laisse pas.
Sinon a part ça j'ai acheté des livres pour la prépa Antigone d'Anouhil, Manuel de culture général étécé... Ça sent bon le neuf . Et je suis très contente d'avoir quelque chose a me mettre sous la dent. Je vais à nouveau pouvoir briller d'intelligence en société (pourquois tu rigoles ?) ça fait très classe de dire "Mh non je peux pas tout de suite, faut vraiment que je finisse le livre VII d'Ethique a Nicomaque d'aristote, mais dans une heure je suis a toi" Ça fait très snob intellectuel. En apparence. Enfin. c'est bien joli de lire cet amas de phrases pleine de sagesse entassé dans ces livres, entassé au pied de mon lit mais encore faut il retenir et comprendre. Et apprendre.
Et puis ceux qui te disent qu'une enième aprèm dans un café a rabacher une 666eme fois les rumeurs (dont-on -ne-sait-même-plus-ou-elles-on-commencé-ni-meme-si-elles-sont-vraie-mais-on -le -répète-c'est -tellement-amusant-et puis-on-a-rien-de-mieux-a-faire) vaut mieux qu'une heure de bonne lecture, tu les laisse pourrir sur place.
Oui, parce que dans le fond, quand on sera vieux, que nos jolis minois seront tout ridé, et que nos organisme seront altéré par tout ce qu'ils ont enduré, c'est tout ce qu'il restera. La culture, le savoir qu'on aura pu stocker. Et les gros parleurs qui ont passé leur temp a sortir-baiser a droite a gauche dans le moindre coin paumé pour profiter de la moindre party ne seront plus que des loques en train de regarder le futur équivalent des feux de l'amour pour les filles et eurosport pour les garçons. Un mouchoir a la main pour les uns, une canette de bière pour les autres.
Après bien sur il faut trouver le juste équilibre et ne pas virer rat de bibliothèque (quoi que, je trouve ça charmant) .Je ne suis pas maso non plus, loin de la.
Je sais très bien me plaindre. Pour changer je vais dire ce que j'apprécie (oui ça existe).
Enfin enfin, nous ne travaillons pas cet été, mais la rente du bac c’est pas mal aussi. :D
Ho, les gens qui se destinent à des prépas ont déjà des trucs à faire (comme toi). Moi, nada. Ca m’effraie. J’ai peur. Peur que mes études ne me servent à rien.
Parfois, j’essaye de raisonner comme tu le fais, me dire que ce que j’apprends en lisant (même si je t’avouerai que j’ai du mal à me remettre à la lecture) me sera plus utile que de vaquer de garçon en garçon. Pour autant je continue à baver sur les 400 photos de profil de certains de mes amis facebook (qui parfois sont aussi intelligents que moi, voire plus). Et là, t’as la haine, sachant qu’eux n’ont aucun problème à concilier vie sociale et culture.
D’ailleurs je ne peux même plus donner réponse à tes angoisses puisque nous ne passons plus le bac. Tu sais, j’ai exactement ce que tu redoutais : j’éprouve des regrets, je me dis que j’aurais pu faire mieux (enfin pas en latin, j’ai eu 20, haha je le répète à qui veut), mais ailleurs. Genre en physique. En philo. En anglais. J’ai envie de le repasser. Mais bon.